Figure de la culture pop américaine, ce Californien de 37 ans marque de ses oeuvres les packagings des nouvelles Cologne signées Louis Vuitton.
Autoportrait
Photo de profil, série de peintures et logo de son émission As It Lays. Son autoportrait ferait même figure de caricature, tant il s’amuse à le décliner. » Je sentais intuitivement que ça représentait plus que ma seule image. Pour moi, elle constituait la manière dont ma génération communique et se considère. Instagram et les médias sociaux nous poussent tous à devenir plus visibles, à faire de nous-mêmes une marque. »
Inspirante
Sa muse de toujours : l’emblématique cité des anges, qu’il juge particulièrement » inspirante « . Avec sa web-série aux faux airs de talk-show As It Lays, lancée en 2011, l’artiste se glisse dans la peau d’un présentateur, posant toutes sortes de questions faussement légères à des personnalités emblématiques de Los Angeles : » C’était une façon de faire le portrait des gens qui font vivre la culture de ma ville. »
Multidisciplinaire
S’il concentre actuellement ses efforts sur la deuxième saison d’ As It Lays, Alex Israel ne se cantonne pas pour autant au rôle d’animateur. Cumulant les identités disparates d’artiste et de chef d’entreprise, l’Américain travaille également sur de nouveaux autoportraits, sculptures et estampes, en plus de sa ligne de vêtements Infrathin. » J’explore aussi un concept de série d’animation pour la télévision et un projet très spécial qui utilise des techniques de réalité augmentée. »
Cinéphile
Le Californien n’aura pas résisté à l’appel de Hollywood et à son industrie du grand écran. En septembre 2017, il sort son premier long métrage, SPF18, qu’il dédicace à la jeunesse de la ville, » j’ai toujours adoré le cinéma et ressenti un lien fort entre les films et moi, et entre le reste du monde et moi à travers les films « . Désireux de toucher un nouveau public et d’encourager les adolescents à se montrer créatifs, le trentenaire multiplie les sources d’inspiration : The Endless Summer, Clueless, Alerte à Malibu ou encore Sauvés par le gong.
Parfum
Pour » habiller » ces trois premières Cologne signées Jacques Cavallier pour Louis Vuitton, l’Américain s’est servi de sa relation personnelle au parfum afin d’imaginer le design des packs qui emballent le flacon créé par Marc Newson. Trois de ses oeuvres emblématiques entrent ainsi en résonance avec ces nouveaux jus. » Chaque odeur peut rappeler une expérience passée, un lieu ou un moment particulier. Cette impression singulière de déjà-vu que les fragrances évoquent est bien sûr inspirante et permet de concentrer son énergie créative « .