Heureuses vibrations

© CLEO GLOVER

Elle avait découvert le tissage parce que c’était le seul atelier dans lequel elle avait pu s’inscrire. On était en 1923, à Weimar, au Bauhaus, Annelise Elsa Frieda Fleischmann ne se faisait pas encore appeler Anni Albers, n’avait pas encore épousé Josef mais, d’emblée, avait compris l’immense continent à découvrir. C’est à cette figure majeure du design textile et de l’art abstrait (1899 – 1994) que Sir Paul Smith rend hommage, se greffant sur la rétrospective de la Tate Modern de Londres. En 2015 déjà, le créateur britannique avait fait infuser sa collection dans les couleurs et les intensités tissées de l’artiste. Place ici à une capsule de cachemires écossais pour homme et femme, avec écharpe et couverture en laine assorties.

www.paulsmith.com

Anni Albers, Tate Modern, à Londres, jusqu’au 27 janvier prochain.

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