La réalité virtuelle contre le stress

Les fêtes de fin d’année sont à nos portes, j’ai donc mis au banc d’essai pour vous un moyen efficace et novateur contre le stress. Si pour l’instant vous ne voyez pas le rapport, ne vous inquiétez pas. Vous me remercierez le 25 décembre, après vous être farci les courses, les mêmes chansons de Noël qui tournent en boucle depuis des semaines et les blagues salaces de votre oncle Roger pendant le dîner. Je vous propose une échappée dans le monde de la réalité virtuelle, dont j’ai testé les aspects thérapeutiques. Si l’on connaît les propriétés ludiques de la chose, l’on sait moins que la médecine y fait de plus en plus appel pour traiter des patients. Elle peut aider à réduire la douleur, soigner diverses phobies mais aussi faciliter le diagnostic de certaines maladies neurodégénératives. La liste est loin d’être exhaustive, j’ai été très surprise de découvrir tout ce que cette nouvelle technologie a à offrir. Pour ma part, j’ai eu l’occasion d’essayer l’une de ses applications il y a quelques semaines, lors du dîner inaugural de la Clinique du Stress et du Burn-Out du Chirec, à Bruxelles. C’est bien sûr plus complexe, mais grosso modo les bénéfices des réminiscences agréables, qu’elles soient réelles ou non, sont les mêmes pour le corps, le cerveau les enregistrant de façon à peu près similaire. Le stress du patient se réduit considérablement, même une fois la séance terminée puisqu’il peut, avec un peu d’entraînement, se remémorer activement l’expérience. J’ai personnellement été très séduite par la mienne. Parmi les univers proposés, mon choix s’est porté sur la savane africaine. J’ai donc évolué parmi un troupeau de girafes, et c’était incroyablement réaliste. Je ne saurais trop vous expliquer comment, mais je garde de cet exercice un souvenir très complet, fait de sensations que je n’ai pourtant pas réellement expérimentées. Si je devais le décrire, je ne vous parlerais pas simplement de cette imprenable vue, mais aussi de cette impression de chaleur, de cette odeur de sable, de la peau tendue et douce du ventre de la girafe. Comme si mon cerveau avait, tout seul comme un grand, fait de judicieuses associations entre ce décor de rêve et des sensations familières. J’essaye de repenser à tout ça quand mon angoisse est la plus grande, à savoir le soir quand je suis dans mon lit. De revivre ce que j’ai vécu en tentant de m’en rappeler de manière précise et, généralement, je ne tarde pas à m’endormir. Je vous le conseille. Car à part une envie de voyager pour de vrai, vous n’aurez pas à craindre d’effet secondaire.

http://chirec.be/fr/clinique-du-stress- et-du-burn-out/

www.realite-virtuelle.com/realite- virtuelle-medecine-vr-soins-2906

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