Après avoir conquis la planète mode avec ses bougies sculpturales, dévoilées sur l’e-shop de Jacquemus, la créatrice gantoise Ann Vincent voit les choses en grand. Inspirée par un reste de matériau dans son atelier, elle modèle cette fois la cire sous forme de paravent monumental, dont les courbes séductrices lui ont été dictées par ce rebut mis à profit. « Cela faisait longtemps que j’avais envie de travailler la perméabilité de la cire d’abeille, mais sans savoir comment », explique l’artiste. Le résultat? Une pièce à la fois douce et imposante, chaque exemplaire étant façonné à la main en adéquation avec l’espace où il va être installé. L’objet risque-t-il de fondre avec le temps? « Le point de fusion est beaucoup plus élevé que pour la paraffine ou la cire ordinaire, seulement à partir de 50 degrés », rassure Ann Vincent. Qui recommande toutefois d’éviter de placer l’élément en plein soleil des heures durant.
Dès 4500 euros, annvincentstudio.com
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