La vie claire

Qui ?

Née à Avignon en 1966, Aurélie Salavert est diplômée de l’Ecole supérieure des beaux-arts de Marseille (1990). Cette artiste à l’oeuvre limpide et rafraîchissante vit et travaille à Bruxelles. Parmi les temps forts de sa carrière, on pointe 2002, année à laquelle le musée Calvet (Avignon) lui déroule le tapis rouge d’une exposition personnelle aux côtés d’oeuvres sur papier de pointures telles que Rodin, Degas, Chagall ou encore Toulouse-Lautrec. Les grégaires et ceux qui ont besoin d’être rassurés quant à un certain  » pedigree  » artistique noteront que plusieurs institutions publiques françaises ont enrichi leurs collections par l’acquisition de ses peintures. Ainsi, en 2011, le Fonds régional d’art contemporain (Paris) retient dix oeuvres. Deux autres institutions hexagonales – l’Artothèque d’Angers en 2015 et, quatre ans plus tard, le Fonds national d’art contemporain – achètent plusieurs pièces notables.

Quoi ?

 » C’est une exploration que ce travail. Un long chemin de simplicité qui jamais ne frôle la naïveté. Il faut être précis dans le relevé de cette promenade, ainsi le jaune doit-il être jaune, l’enfant doit être un enfant, etc. Les scènes diverses, les abstractions, les collages, tout est vrai sur le chemin « , écrit Stéphane Calais à son propos. Le tout pour une oeuvre – qu’il s’agisse de dessin, gouache, collage ou aquarelle sur papier – dont les contours touchants se nourrissent de multiples emprunts. Qu’ils soient picturaux, littéraires, scientifiques ou populaires.

Pourquoi ?

Pour des opus sur papier qui échappent à la frénésie contemporaine. Et pour cette impression, furtive et délicieuse, d’enfin toucher la vie du bout des doigts, ce qui n’est pas rien.