L’affaire est dans le pack

© CLAIRE DEKENS

Longtemps, l’industrie cosmétique est restée la championne des emballages qui en mettent plein la vue. Du cellophane aux contreforts de boîtes surdimentionnées, en passant par des pots plus gros que nature, la surenchère était de mise.

Les pratiques, heureusement, sont en train de changer. Ainsi, Biotherm s’inspirera prochainement de ce qui se fait chez des acteurs du parfum – Mugler, Hermès, Giorgio Armani – en proposant des fontaines ressourçables pour son sérum star à base de plancton. Une démarche qui a l’avantage de fidéliser la clientèle, qui ne devra plus jeter son flacon mais résistera aussi à la tentation du changement.

Parce que l’exercice semble difficilement généralisable à l’ensemble du secteur, la plupart des efforts se concentrent sur la circulation des emballages. Qu’il s’agisse de les produire à partir de matières recyclées ou d’en assurer la recyclabilité. Et la course contre la montre est lancée quand on sait que l’Europe s’est fixé pour objectif que tous les emballages plastiques puissent être recyclés d’ici 2030.

Chez Caudalie, la gamme de nettoyants est désormais « zéro déchet » et le reste devrait suivre. La marque française encourage ses clients à rapporter les packagings en boutique afin d’en assurer le recyclage… tout en les attirant dans ses points de vente. En avril, la chaîne Ici Paris XL a également mené une même opération mais sur une période limitée.

Autre option retenue pour les tubes, difficiles à recycler car ils mélangent plusieurs types de plastiques: en remplacer une partie par du carton. C’est ce que La Roche-Posay et Vichy ont récemment mis en pratique, à concurrence de 45%. Quel que soit le matériau choisi, on peut aussi opter pour des pots qui n’ont plus la gonflette comme vient de le faire Guerlain en les compactant tout en utilisant 90% de verre recyclé.

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