Le monde en mieux

Bacalar, au Mexique, se veut un modèle d’écotourisme. © Arkasha Keysers

Voyager en toute insouciance n’est plus possible. Nos escapades méritent réflexion, à la fois en raison de leur impact écologique, des rencontres qu’on souhaite y faire, mais aussi de leur coût. L’occasion ou jamais de revenir aux sources du mot «authenticité».

On ne va pas se mentir: entre la crise énergétique, la pandémie et la guerre à l’Est, nos envies de voyage ont pris un sacré coup dans l’aile. La remise en question est inévitable et, d’ailleurs, elle n’est pas négligeable, puisqu’elle constitue une opportunité idéale pour changer définitivement nos habitudes de voyage. Les tendances sont assez claires: les baroudeurs ont une soif de destinations émergentes ou méconnues. Ils veulent aussi une chambre d’hôtel pas trop chère mais bien située, loin des hordes de touristes. Et ils cherchent, au passage, à faire le plein de culture locale, voire à apporter leur aide aux gens qui les accueillent. C’est la raison pour laquelle nous avons visité un quartier de la capitale sud-africaine en train de (re)naître avec de belles intentions plein ses rues, mais aussi un morceau du Mexique où l’écoresponsabilité est l’affaire de tous. Puisque le monde d’avant semble révolu pour un bon bout de temps, c’est le moment de regarder les choses autrement. «L’homme est un animal qui ne se résigne pas à le rester», disait Sylvain Tesson dans son Eloge de l’énergie vagabonde. Prouvons qu’il n’a pas complètement tort.

La transformation d’un ancien quartier industriel du Cap.
La transformation d’un ancien quartier industriel du Cap. © Renaud Callebaut

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