Matérialismes
Sur du velours
Côté textile, on aurait aimé vous parler plus longuement de la collection d’Ilse Crawford pour Nanimarquina ou des tapis de Noé Duchaufour-Lawrance pour Taï Ping. Mais si une tendance s’est imposée cette année, c’est bien le velours qui, loin de s’essouffler, semble parti pour durer. Cette fois encore, il s’est adjugé les premiers rôles sur un nombre invraisemblable de stands, et pas seulement chez les Italiens : Coedition, Wittmann, Leolux, WeWood, Brühl ou Magis sont là pour en témoigner.
Métal hurlant
De A lot of Brasil à Cappellini, nombreux furent les éditeurs à présenter un fauteuil ou un canapé doté d’une structure métallique visible, sorte de solide squelette sur lequel arrimer coussins et dossier. A ce petit jeu, on apprécie la performance de Normann Copenhagen et Softline, respectivement pour leurs modèles Studio et Nola.
Nos amies les bêtes (2)
Fashion statement prisé des uns, abhorré des autres, les peaux d’animaux se sont fait remarquer à l’une ou l’autre occasion notable cette année. Minotti prend l’option faux fur pour recouvrir de zèbre son banc Clive ou son pouf West, alors que chez Poliform, on ose la vraie peau de poney sur le Kay Lounge de Jean-Marie Massaud, dans une démarche un poil moins végane.
Le chiffre : 300
Si l’on ne s’attendait pas nécessairement à voir revenir les fauteuils à capitons, ou disons moins chez Living Divani que chez Poltrona Frau, c’est Meridiani qui remporte haut la main le trophée Chesterfield, totalisant plus de 300 boutons sur son Norton Capitonnè.
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