Merveilleuse tubéreuse

© DIOR

Elle avait pour ainsi dire disparu du terroir grassois, tant sa culture est parmi les plus longues et les plus onéreuses. Mais à l’instar de Chanel, la maison Dior a fait le pari un peu fou de réintroduire la tubéreuse dans le sud de la France. A la barre, on retrouve deux femmes, Carole Biancalana et Armelle Janody, qui s’emploient à faire revivre ces ravissantes petites fleurs blanches perchées en grappe le long de tiges hautes et fines. Pour recueillir le précieux absolu que l’on retrouve dans l’édition Infinissime du parfum J’Adore, l’extraction des arômes capiteux de la tubéreuse s’obtient par la technique de l’enfleurage, un procédé artisanal qui consiste à déposer les fleurs sur des châssis recouverts de graisse végétale qui peu à peu s’imprègnent et capturent les molécules olfactives. Une méthode peu intrusive qui permet de rester au plus près de l’odeur exacte de celle que l’on surnommait autrefois la blanche tentatrice.

Merveilleuse tubéreuse
© SDP

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