Out of Africa

© PETER BEARD / TASCHEN

Il est mort comme il a vécu : dans la nature. Le photographe Peter Beard (New York, 1938 – Montauk, 2020) est parti ce printemps pour le grand rien, lui qui avait fait de sa vie une ode à l’Afrique, à sa faune et à sa flore, qu’il avait pimentée de jet-set, de mode et d’art. Celui qu’Andy Warhol surnommait le Tarzan des temps modernes a laissé une oeuvre marquée par sa découverte du continent noir, qu’il avait aimé dès son premier voyage à 17 ans. Il y avait pris racine, dans une ferme kenyane, à côté de celle de Karen Blixen, l’autrice d’ Out of Africa. Il avait alors documenté cette terre en additionnant ses photos d’éléphants, de rhinocéros, de lions aux mots qu’il couchait dans ses carnets. Il savait que tout cela était en voie de disparition et que l’Homme en était la cause létale. Taschen réédite son oeuvre majeure, The End of the Game.  » Plus l’homme blanc s’est enfoncé en Afrique, plus la vie s’y est effacée, quittant les plaines, le bush… Jusqu’à disparaître en hectares de trophées, de peaux et de carcasses.  » In memoriam.

Out of Africa
© SDP

The End of the Game, par Peter Beard, Taschen.

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