» J’ai toujours eu envie de faire rigoler les autres !  » proclame Stéphane Rousseau et cette parole prend tout son sens dans son nouveau one-man-show, adapté par Frank Dubosc. C’est quoi le bonheur ? Faut-il écouter sa tête ou son c£ur ? Et si les deux parlent en même temps ? Dans son spectacle, l’artiste évoque la quête du bonheur, empruntant plusieurs chemins, de la danse au monologue, de la chanson au sketch.

 » J’y joue mon propre rôle « , confie le comédien de 40 ans, originaire de Montréal où il vit six mois l’année en alternance avec la France.  » J’explore différents personnages : le macho, l’enfant, le doux… C’est le spectacle le plus autobiographique que j’ai jamais réalisé « , ajoute-t-il, évoquant les deux aspects de sa personnalité, tiraillée entre la forêt de son Canada et le béton des villes, le rire et l’émotion, la sérénité et l’angoisse.

Stéphane Rousseau a 12 ans lorsque sa mère décède. Dernier de la famille, considéré comme  » le petit rigolo « , il décide de surmonter les épreuves de la vie en jouant au clown. Télévision, radio, théâtre, cinéma : tout s’enchaîne pour l’artiste aux multiples facettes dont la simplicité séduit. Après un rôle, en 2002, dans le long-métrage  » Les Dangereux  » qui lui donne les bases du métier, Stéphane Rousseau décroche, en 2003, le rôle du fils, Sébastien, dans  » Les Invasions barbares  » de Denys Arcand, film désormais oscarisé.  » Ce film a un peu changé ma vie, m’a fait rencontrer beaucoup de gens, m’a permis d’aller chercher des émotions que je n’aborde pas habituellement sur scène « , se souvient-il. Les 22 minutes de  » standing ovation  » à Cannes lui ont d’ailleurs laissé une impression très forte, presque irréelle… Dans la foulée, un an plus tard, l’artiste figure en tête d’affiche de la comédie musicale  » Chicago « .

Stéphane Rousseau vient également d’achever le tournage d’  » Astérix aux Jeux olympiques « , le troisième volet de la série, où il interprète le rôle d’Alafolix, l’amoureux du village. Conçue comme un one-man-show  » très québécois « , sa quête du bonheur absolu pourra en surprendre plus d’un puisque le comédien annonce d’ores et déjà  » emmener le spectateur là où il ne s’y attend pas, avec beaucoup d’autodérision « . Une petite psychanalyse, tout en humour et en fantaisie.

Le 27 mars au Cirque royal, à Bruxelles. Tél. : 02 218 20 15 ; le 28 mars, au Forum, à Liège. Tél. : 04 223 18 18 ; le 29 mars, au palais des Beaux-Arts, à Charleroi. Tél. : 071 31 12 12 ; le 30 mars, au Théâtre royal, à Namur. Tél. : 081 22 60 26.  » Il veut surprendre avec beaucoup d’autodérision « 

Marie Liégeois

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