UN ATELIER D’HUILES ESSENTIELLES

© VALENTINE VAN GESTEL

C’est durant ma grossesse que j’ai découvert le pouvoir des huiles essentielles : grâce à l’huile de soin pour l’assouplissement du périnée, conseillée par ma kiné, j’ai évité l’épisiotomie ! Depuis, je suis devenue une adepte des  » HE « . Ma pharmacie a changé de planète, passant de l’allopathie à l’aromathérapie : je gargarise mes rhumes dans du ravintsara et du niaouli, je soigne mes gueules de bois avec de la menthe poivrée et j’évite le retour des poux sur la tête de mon minus avec de la lavande vraie. Friande de conseils et de nouvelles formules pour persévérer dans cette voie nature, je me suis inscrite à l’atelier  » Soigner les maux du printemps avec les huiles essentielles « , donné par Cécile Adant, experte chez Pranarôm, à Champaca, le nouveau centre de thérapies naturelles à Bruxelles. C’est suite à un problème de conscience, il y a vingt ans, que cette pharmacienne de formation se passionne pour les vertus des HE :  » Je voyais des personnes aller mal, et plus elles achetaient des médicaments, plus elles allaient mal. J’ai voulu comprendre et, à présent, transmettre mon savoir sur une façon plus pure de se soigner.  » Elle rappelle ce qu’est une HE (un extrait de plante aromatique – soit l’espèce végétale la plus évoluée – obtenu par extraction à froid ou distillation), la distingue de la gemmothérapie (méthode plus douce, à base de tissus végétaux embryonnaires en croissance) et des hydrolats (l’eau de distillation des plantes aromatiques). Elle poursuit en vantant les avantages de leur biochimie très complexe :  » L’HE de mandarine, par exemple, a plus de 100 molécules. Aucun médicament n’en contient autant ! Raison pour laquelle une huile peut avoir plusieurs usages. Les capsules d’origan sont considérées comme un antibiotique aromatique, avec l’avantage de ne pas détruire la flore intestinale, de ne pas causer de résistance chez les bactéries, ni de risque d’accoutumance chez l’homme.  » Efficace en prime sur les bactéries, les virus, les champignons et les parasites. La dose qui soigne généralement : 3 à 4 gouttes, 3 à 4 fois par jour en voie cutanée sur la zone concernée, et on peut compléter par la voie orale et une diffusion. On passe aux cas concrets : création d’un anti-moustique naturel en ajoutant une goutte d’huile de géranium rosat dans le lait corporel dès le coucher du soleil ; on soigne les inflammations musculaires avec l’eucalyptus citronné dans de l’huile végétale Arnica ; on crée un autobronzant avec de l’huile végétale de carotte et de noyau d’abricot ; on prévient les allergies saisonnières avec de l’estragon… Je repars pleine d’envie… en faisant un détour par une parapharmacie !

Retrouvez  » Valentine a testé  » sur www.levifweekend.be

VALENTINE VAN GESTEL

 » UNE HUILE PEUT DISPOSER DE 100 MOLÉCULES. AUCUN MÉDICAMENT N’EN CONTIENT AUTANT.  »

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