Thibault Dejace

Edito: Radical local

Hausse des coûts, difficulté de trouver du personnel, fonte des profits… Ce n’est plus un secret pour personne désormais: le secteur de la restauration va mal. Le prouve un dernier appel à l’aide du milieu, lancé début du mois. Intitulé « Il faut que ça change », il interpelle le gouvernement (mais aussi les clients) sur la triste réalité des restaurateurs et sur l’imminent besoin de changement.

Et alors que le bateau de l’horeca tangue (et pour certains, chavire), ils sont nombreux à faire acte de résistance. Certains réinventent notre gastronomie belge et dépoussièrent nos classiques. D’autres, à l’image du chef français locavore Florent Ladeyn, qui aux manettes de son restaurant Klok à Bruxelles sublime le terroir belge, jouent leur dernière carte et misent tout sur le local.

Ainsi, la Wallonie et Bruxelles deviennent le garde-manger de ces hommes et ces femmes qui osent le pari du circuit ultracourt et vont s’approvisionner directement auprès des producteurs (voir notre sélection d’adresses juste ici). Fermes familiales traditionnelles, nouveaux projets de maraîchage cogérés en permaculture ou fermes urbaines, le monde paysan, qui lui aussi est sur la corde, fait front pour un monde meilleur. Et en plus de nous réjouir et de nous donner un brin d’espoir dans cette actualité morose, ça risque bien de faire des étincelles, pour le plus grand bonheur de nos papilles.

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