Un maquillage angélique pour le printemps

© Alistair Taylor

Passé 20 ans, le look candide est à prendre au second degré. Grâce au teint nacré et aux lèvres pulpeuses.

L’ESPRIT

Est-ce l’incroyable innocence de Natalia Vodianova qui a inspiré ce make-up séraphique à Guerlain, son initiateur, rejoint par Lancôme, Givenchy et, dans une moindre mesure, parce que plus citadin, par Yves Saint Laurent ce printemps? Quoi qu’il en soit, la pureté est à la mode. Elle se reflète dans le regard limpide et la virginité d’un teint de porcelaine, aussi frais que celui d’un nouveau-né, mais rehaussé de joues toutes roses, comme celles que l’on voit aux enfants et aux jeunes filles vertueuses dans les livres d’images.
Gare aux coiffures redondantes : on oublie les tresses façon gamine pour plutôt favoriser des cheveux flous et légers autour du visage.

LA METHODE

La bouche est rose, évidemment, et parfois très pâle, très douce, raccord avec l’ingénuité de l’ensemble. Mais, âge adulte oblige, néanmoins pulpeuse et bien dessinée. Donc, on oublie le gloss pour choisir un vrai bâton soyeux.
La peau se fait délicate, souvent satinée par un fond de teint fluide soigneusement étiré et comme éclairée de l’intérieur grâce à un effet légèrement irisé (voir l’étonnant illuminateur Luxor de Nars) ; ce qui lui donne un style moins naïf qu’il n’y semble… Le blush, lui, se réinvente à la pointe des pommettes : crémeux (voire liquide), fondu dans la pâleur de la carnation, et rose bien sûr, pour apporter lumière et féerie. Un voile de poudre un peu nacrée apporte le glow.

Les yeux sont parés d’une immaculée simplicité, égayés parfois d’une pointe de pastel. Un anticerne est indispensable pour effacer tout espèce de marque, puis des ombres crémeuses, entre rose layette et beige sable, pour ouvrir l’expression. On les fond au pinceau sur l’ensemble de la paupière mobile. Du mascara? Oui, discret.

Par Maïté Turonnet

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