Gloire et beauté

Parce qu’il correspond à mon héros, Avril Alken. Malgré une déco chargée, cet hôtel chic est une coquille vide, où l’on croise des people. La célébrité a toujours existé, mais elle est devenue symptomatique de notre société. On préfère passer à la télé que de dire des choses profondes.

Etre comédien. Mon parcours est anarchique. Après des études de commerce, j’ai travaillé dans une banque londonienne, où je passais mon temps à écrire. Alors, je suis rentré en France pour fonder une société de production, où j’imagine des scénarios. J’ai horreur d’un avenir tout tracé.

Un milieu bourgeois très attaché à la culture. Mon goût pour la littérature est génétique. J’ai toujours su que je voulais écrire.

Bret Easton Ellis.

La chanson. J’y ai goûté avec Les Passymal, un groupe de rap sarcastique sur les beaux quartiers. Vu le buzz, on a signé avec Universal. On peut donc réussir sans talent (rires) !

C’est le fantasme absolu, or cela vire au cauchemar car on ne s’appartient plus. Le public et les magazines people font ce qu’ils veulent. C’est un pacte avec le diable.

Lady Gaga, qui provoque pour exister, mais elle a un vrai talent.

James Dean pour son destin foudroyant.

Hank Moody dans Californication car cet écrivain désabusé se marre bien. Chuck Bass de Gossip Girl est proche de mon héros. Riches et célèbres, ils ont tout pour être heureux, mais ils sont seuls. On les aime malgré le dégoût qu’ils nous inspirent.

L’obsession d’être comme les autres. Etant un pur produit de mon siècle, je la subis tout en y prêtant beaucoup d’attention.

Mark Zuckerberg, son créateur. Le virtuel remplace le réel. Les artistes ont du souci à se faire : la technologie est plus rentable et se réinvente sans cesse.

Fidèle aux autres qui me sont indispensables. Si j’écris la nuit, je vois ma bande d’amis le jour. Nos liens sont dignes du film Les petits mouchoirs de Guillaume Canet.

Oui, la rencontre s’est produite à Los Angeles. Après une longue histoire, nous nous sommes mariés l’an dernier !

Un éperon et un mors. « L’un pour avancer au triple galop et dans la vie, l’autre pour freiner au bon moment. » Ayant perdu le mors, je suis dans l’excès.

Mon côté excessif se retrouve en amour, dans la colère, un projet ou le perfectionnisme qui me tient éveillé une nuit entière pour trouver le mot juste.

Ne pas se poser de questions, peut-être l’innocence.

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