Le restaurant de la semaine: Bertinchamps, table du terroir ponctuée de classiques
Restaurant - Bertinchamps
Où - 4, rue de Bertinchamps, à 5030 Gembloux
Genre - Brasserie familiale
Atmosphère - Sans chichis
Addition - Plats entre 17,50 et 22,50 euros
Sur le web - www.bertinchamps.be/bertinchamps
Une longue route qui sillonne à travers la campagne. Au bout? Une ferme en carré en plein milieu des champs. Le scénario vend du rêve.
Le centre de Gembloux se trouvant à 4 kilomètres, on est ici au calme. Abritant une brasserie, la grande bâtisse en question a été investie par une tribu: le père, la mère, les deux frères et les deux sœurs Humblet. Soit une affaire familiale qui est unanimement reconnue comme une success-story depuis dix ans.
La gamme se révèle assez classique – blonde, brune, blanche, IPA, blonde au pamplemousse… – mais on aime le fait qu’elle soit produite avec de l’orge locale. Avec plus d’une corde à son arc, Bertinchamps fait place à un bar (le week-end), un comptoir de vente de produits locaux et même un restaurant. Mention pour les chouettes grignotages régionaux: crackers à base de drèche, saucisse sèche réalisée à la bière triple par un boucher de Jemeppe-sur-Sambre, ou fromages de la Vierhoekhoeve.
Faim plus grande? Laurane Rousseau propose une carte de restauration labellisée «Table de terroir» et ponctuée de classiques: trio de boulettes à la bière brune, vol-au-vent servi avec des frites ou burger du brasseur. Le tout prend place dans un bâtiment carré que l’on imagine être une ancienne étable. La déco sans éclat, sans ostentation non plus, tient son rang, plutôt rural, ponctué de neuf poutres en bois qui scandent l’espace.
Assis sur une longue banquette en bois habillée de coussins Ikea, on passe commande auprès d’une jeune femme vive et bienveillante.
L’entrée consiste en deux croquettes au fromage à la bière maison triple, accompagnées d’un peu de salade négligemment arrosée de vinaigrette. Si le goût de bière infuse parfaitement le fromage, on regrette un peu la panure granuleuse qui manque de gourmandise. Ce déficit de fluidité se retrouve jusque dans le pain, très compact et sans craquant, mais également dans le plat consistant en deux champignons portobellos farcis avec une brunoise de légumes, du riz et un coulis d’ail des ours. Hélas, l’assiette est trop sommaire, voire décevante, entre un riz sans jutosité, sans doute séché en le réchauffant, et des champignons qui rendent une eau peu sapide.
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