A 45 ans, l’acteur britannique est le nouveau visage de Boss Bottled Intense. L’ex-avocat, qui se verrait bien garde forestier à ses heures perdues, incarne une certaine vision de l’idéal masculin. La preuve en cinq points.

Ils ne sont pas nombreux les comédiens capables de faire pleurer Margot dans la quintessence même du chick flick – Gerry, comme l’appellent ses intimes, a quand même à son actif l’adaptation au cinéma du best-seller P.S. I Love You (2007) – et de soulever de la fonte pendant des semaines, six heures par jour, pour se sculpter des muscles de Spartiate. C’est sans doute ce petit côté brute au coeur d’artichaut qui fait à la fois craquer les femmes – en dépit ou grâce à sa réputation de tombeur qui ferait passer le récemment casé George Clooney pour un petit joueur – et rassure les messieurs dans leur virilité. Un côté pile, un côté face qui allient le charme et la force, véritable ADN du mâle moderne selon les standards d’Hugo Boss, qui a donc choisi d’en faire le visage de son sillage culte toujours dans le top des ventes, quinze ans après son lancement. Avec quelques bonnes raisons de croire qu’il fera l’affaire.

IL SE TROUVE BEAU DANS UN COSTUME

La moindre des choses pour un mec qui ambitionne d’incarner une griffe avant tout réputée pour la qualité de son tailoring. Mais même s’il avoue n’avoir besoin que de trois minutes chrono pour se préparer le matin, douche et soin visage – si, si… – compris, Gerard Butler n’a pas troqué définitivement son deux-pièces pour un jeans et un sweat à capuche lorsqu’il a abandonné le droit pour se consacrer à sa carrière d’acteur.  » Quand je donne des interviews, j’adore porter un costume, confie-t-il. Je me sens sexy ! Je me tiens plus droit, j’ai davantage confiance en moi. C’est un peu comme mettre un kilt quand on est écossais !  » Se parfumer lui ferait d’ailleurs le même effet. Ça tombe donc plutôt bien, vous me direz.

IL SAIT CE QU’IL VEUT ET LE FAIT SAVOIR

Aller de l’avant, toujours, c’est un peu son mantra. Oser rêver en grand surtout. Même si cela implique de ne pas toujours respecter les règles du jeu. Pour décrocher le rôle de Léonidas dans 300 (2006), il n’hésitera pas à pousser la porte du producteur du film pour le convaincre qu’il est bien l’homme de la situation.  » Je me sentais à la fois stupide de me vendre comme cela et en même temps, c’est comme si je savais que c’était mon destin « , se souvient-il. Il y avait un peu de ça. Le long-métrage, entièrement tourné en images de synthèse, a marqué son époque. Et rapporté à Warner Bros plus de 400 millions d’euros au box-office. Un véritable avant/après, aussi, pour la carrière de Butler. Qui porte aujourd’hui sur la vie un regard beaucoup plus philosophe.  » Ce qui compte désormais à mes yeux, ce n’est plus tant le succès ou la réussite financière que le développement personnel. J’espère rester dans cet état d’esprit pendant au moins cinq ans encore. Avant de commencer à me préoccuper de ce qu’il faudra faire pour rester en vie !  »

IL N’A PAS PEUR DE PRENDRE DES COUPS

Ce qui est sûr c’est que l’on ne joue pas les dieux égyptiens – en 2016, Gerard Butler incarnera Seth dans le nouvel opus d’Alex Proyas – ni les agents secrets impunément. Ses exploits l’ont déjà conduit plusieurs fois en salle d’op’. Ce qu’il aime plus que tout, c’est justement tourner dans des conditions extrêmes. Et il en redemande même sur son temps libre.  » L’Islande est l’endroit que j’aime le plus au monde. Je me souviens d’avoir passé des heures dans la mer glaciale à me dire que j’allais y rester. Mais si je fais ce métier, c’est aussi pour cela, pour repousser les limites, ça en vaut toujours la peine.  »

IL PAYE GÉNÉREUSEMENT DE SA PERSONNE

La star met également son sourire ravageur et ses yeux bleus revolver au service des moins favorisés en soutenant entre autres l’association Mary’s Meals – son but est de servir au moins un repas complet par jour aux enfants scolarisés – qu’il a accompagnée au Liberia.

IL EST FIER DE SES ORIGINES SCOTTISH

Célibataire endurci, il a pourtant le sens de la famille et retourne dès qu’il le peut dans son Ecosse natale pour gâter ses quatre nièces et retrouver son  » clan « . S’il n’avait pas peur de voler la vedette à ses partenaires sur red carpet, il enfilerait bien un kilt lors des premières, ce qu’il fait d’ailleurs dès qu’il joue à domicile. Parce que la végétation de là-bas lui manque plus que tout, il s’est installé sur les hauteurs de Malibu, au beau milieu des bois. Dans une autre vie, il se serait d’ailleurs bien vu garde forestier. Une envie qui lui vient parfois quand la pression médiatique est trop forte. Mais qui disparaît heureusement au bout de quelques jours. Ou quand un top script lui passe sous le nez…

PAR ISABELLE WILLOT

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