De mère accueillante à athlète : LolaLiza met un coup de projecteur sur des femmes inspirantes

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La marque belge LolaLiza met en lumière des femmes, connues et inconnues, qui ont en commun d’être fortes.

Mardi soir, quelque cinq cents invités ont assisté à Bruxelles au point d’orgue de la campagne Femmes à l’honneur de LolaLiza. Au programme, un défilé de sa nouvelle collection et la présentation de son tout nouvel outil de personnalisation des robes, baptisé LolaLiza Atelier – que les communs des mortels pourront le découvrir en ligne à partir du 4 juin -, mais surtout un hommage aux femmes fortes et inspirantes.

Superwoman

Cinq exemples, proposés par les clients de la marque au cours des dernières semaines, ont également été honorés lors de cette soirée. Ainsi, Sofie Chroos de Keerbergen, enseignante de maternelle, récompensée pour la façon dont elle combine son travail, sa vie familiale et le développement de Mila Lila, site web éducatif pour les tout-petits qu’elle a cofondé.

Johanneke Van Slooten
Johanneke Van Slooten© LolaLiza

Anneke Raquet a elle aussi reçu un « Superwoman award », tout comme Christine Caufriez et la marathonienne Heidi Vlamynck pour le courage dont elles ont fait preuve après, respectivement, un cancer du sein et un accident, qui a failli coûter l’usage de ses jambes à Heidi Vlamynck. La candidature de Lamia Maata a elle été proposée par une amie, en reconnaissance de ses nombreuses années d’encadrement de jeunes adolescents au secondaire.

Voir grand

LolaLiza a lancé sa campagne Celebrating Women à la fin avril avec l’aide de femmes quis’engagent pour les femmes, à l’instar de Liesbeth Dillen, qui, en tant que cadre supérieur chez IKEA, a oeuvré pour faire mettre la cliente au coeur des préoccupations, mais aussi permettre à plus de femmes d’accéder à la direction. Elle a ensuite fondé SHE works with wo-men en 2007 pour renforcer le leadership féminin.

« J’encourage les femmes à grandir », a déclaré Liesbeth Dillen à propos de sa mission de l’époque. « Au début des années 1980, les femmes devaient s’adapter à un monde du travail très difficile à l’époque. Les femmes de ma génération ont dû s’endurcir pour pouvoir entrer dans le jeu. Elles sont devenues durs envers elles-mêmes, mais aussi envers ceux qui les entouraient. » « En 2019, les femmes n’ont plus besoin de se conformer pour être entendues », selon elle, « bien qu’elles souffrent d’un manque de confiance en elles : les femmes ne se rêvent pas assez grand, se sous estiment et sous-estiment leurs capacités. Je pense que c’est un obstacle majeur pour elles. Il arrive qu’une femme se sous-estime pour un poste vacant, de sorte qu’elle n’ose même pas en faire la demande. La situation est différente pour un homme. Un homme est plus susceptible de relever un défi et réalise qu’il peut encore apprendre ce qu’il ne sait pas encore faire. Les femmes doivent apprendre à ouvrir les portes au lieu de continuer à voir trop petit. »

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Figures de proue

« Il s’agit d’oser prendre sa place, oser exprimer son ambition « , abonde Elke Jeurissen, fondatrice du réseau Straffe Madammen et co-auteure du livre Who run the world ? « Je vois peu de femmes faire ça. Vous pouvez vous mettre plus en avant. Nous, les femmes, avons parfois du mal avec ça. »

Parmi les autres figures de proue de la campagne figuraient Johanneke Van Slooten, qui, avec son organisation Cherut et le projet de bar à café Koffieklap, offre son soutien aux filles et aux femmes victimes de la prostitution, de la traite des êtres humains, du mariage forcé et de la violence domestique, et Hannelore Vens, amputée des deux jambes, qui a gravi le Macchu Picchu et s’est jointe aux athlètes paralympiques.

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