Petite reine

© JACQUES DE BACKER, L'ANGELUS, 2013

QUI ?

Au moment où la Fondation Cartier consacre une remarquable exposition au lien étroit que l’automobile entretient avec la photographie, L’Orangerie à Bastogne se penche sur un symbole de liberté et d’autonomie différent : la bicyclette. Autre lieu, autres moeurs. Cette flânerie loin des pots d’échappement se découvre comme un bol d’oxygène plutôt salutaire. Pour illustrer le propos, l’espace d’art contemporain a fait appel à une série d’artistes : Jofroi Amaral, Etienne Auwera, Jean-Marie Biwer, Fatima De Moura et Lisa Schmidt, Jacques De Backer (photo), Philibert Delécluse, Laurent Perbos, Géraldine Py et Roberto Verde, Jean-Marc Salmon, ainsi que le poète Willie Verhegghe. Le tout pour un casting varié auquel il ne faut pas oublier d’ajouter quelques pièces à deux roues issues des collections du Musée du Cycle de Weyler.

QUOI ?

Le grand braquet pour une doyenne montre que la petite reine n’a pas colonisé uniquement l’inconscient collectif, l’imaginaire plastique des créateurs n’y échappe pas non plus. Telle est la force de ce véhicule à deux roues qui magnétise tous les types de regard. L’accrochage se présente comme  » un regard subjectif sur le vélo dans les champs de l’histoire, du design et de l’art contemporain « .

POURQUOI ?

Les raisons de faire le déplacement sont aussi nombreuses que les artistes présents, entre les toiles d’un Philibert Delécluse et l’installation de Géraldine Py et Roberto Verde qui retrace un périple de 2 400 km avalé sur gravel-bike. Mention particulière pour les images de Jacques De Backer, qui a photographié la course Paris-Roubaix pendant dix ans. Les clichés qui en découlent sont à la fois touchants et pleins d’humour.

Le grand braquet pour une doyenne, L’Orangerie, Espace d’art contemporain, Parc Elisabeth, 30, rue Porte Haute, à 6600 Bastogne. www.lorangerie-bastogne.be Jusqu’au 28 mai.

M.V.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content