Edito | La folie du « Bikini body » à tout prix, enfin fini?

Instagram auraient-ils un problème avec les personnes en surpoids ?
Kathleen Wuyard
Kathleen Wuyard Journaliste

Si une hirondelle ne fait pas le printemps, la réapparition du sport dans les magazines, elle, ne laisse aucun doute quant au changement de saison. Sauf qu’heureusement, ces dernières années, les mentalités ont changé elles aussi, et le retour des beaux jours, s’il annonce aussi celui du plaisir de l’exercice en plein air, ne s’accompagne (presque) plus d’injonctions à obtenir un quelconque « Bikini body » à grand renfort de souffrance physique. Un esprit sain dans un corps sain ou un esprit torturé dans un corps malmené, fini.

D’autant que s’il faut en croire les auteurs du tout frais Parle à mon ventre, ma tête est malade, qui nous ont accordé un long entretien, ce fameux esprit sain ne serait pas tant lié au chiffre inscrit sur l’écran de votre balance ou sur la taille de votre maillot, mais plutôt à l’état de votre microbiote intestinal. Lequel, s’il ne va pas bien, peut à son tour perturber le fonctionnement du cerveau et entraîner troubles du comportement et de l’humeur, voire états anxieux ou dépressifs, rien que ça.

Et si, de prime abord, l’alcool n’est pas l’allié de choix d’un intestin en pleine santé, sachez que la production du saké,, repose notamment sur le koji, un ferment issu de la moisissure de champignons réputé pour créer une membrane protectrice dans les intestins, diminuant ainsi l’absorption de sucres et de gras. Ce qui n’empêche pas de le savourer de la même manière que votre retour au sport: avec sagesse et en se rappelant surtout que l’excès nuit en tout.

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