Vincent Cassel et ses adresses gourmandes

Chorégraphe dans Black Swan, égérie du nouveau parfum d’Yves Saint Laurent, on le découvre aussi amateur de bonne chère.

Déjeuner en famille à l’Emporio Armani Caffè
Giorgio Armani a voulu ce restaurant car il ne savait pas où manger milanais à Paris. Il a donc demandé à Massimo Mori de créer une réplique de l’excellence lombarde à Saint-Germain-des-Prés. C’est ma cantine parisienne; tout y est parfait, précis et savoureux, du vitello tonnato à l’escalope milanaise. J’aime aussi, sous la houlette du même patron, le Mori Venice Bar où l’on goûte à l’autre cuisine de l’Italie du Nord, celle de Venise.

149, boulevard Saint-Germain, Paris (VIe)

Faire une escapade camerounaise à La Tontine d’or
Tel que vous me voyez, grand et costaud, vous pensez que c’est le fruit du sport. C’est faux, je dois tout à mon plat préféré: le poulet braisé de Doudou, la patronne de cette table camerounaise. J’en ai tellement mangé depuis mon retour de pension, à 16 ans, que je ne compte pas. Personne ne sait faire le poulet braisé comme les Camerounais.

27, rue Jean-Pierre-Timbaud, Paris (XIe)
Dîner en bande chez Sardegna À Tavola
Comme son nom l’indique, c’est un restaurant sarde. Une adresse pas spécialement jolie, plutôt kitsch même, mais divine. Toni, le patron, est un ami, qui a réussi à faire voyager la cuisine sarde, d’essence paysanne, en la personnalisant. A coup d’épices, il abolit la distance entre la Tunisie et la Sardaigne. Pour ne rien gâcher, il sert le meilleur -et je pèse mes mots- tiramisu du monde.

1, rue de Cotte, Paris (XIIe)
Boire un verre au Bouclard
Michel Bonnemort, le patron, porte vraiment mal son nom. C’est un bon vivant dont le restaurant tradi est une institution montmartroise. Il a inventé un cocktail que j’adore, le Fucking Farmer, un mélange de cognac, Schweppes Indian Tonic et jus de citron vert. J’y vais pour le magret de canard au foie gras et le fameux « petit diable noir », un sorbet au cacao et cerises au kirsch… qui défoncent!

1, rue Cavalotti, Paris (XVIIIe)
Se mettre au vert à La Ferme Ostalapia
J’aime le surf, aussi bien au Brésil, où je vis une partie de l’année, que sur la côte basque, à Guéthary. Dans l’arrière-pays, cet ancien relais, sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, au pied de la chaîne des Pyrénées, tient de la carte postale. On y sert de la cuisine basque, à son meilleur, idéale pour se refaire une santé: chipirons sautés, boudin grillé, petite truite d’Iraty. On peut également y dormir.

2 621, chemin d’Ostalapia, Ahetze, (Pyrénées-Atlantiques)

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