Review | Adresses

Le resto de la semaine: Les Brassins, une renaissance qui réjouit

satisfaction garantie
© Photos Michel Verlinden/montage la rédaction
satisfaction garantie

Restaurant - Les Brassins

- 36, rue Keyenveld, à 1050 Bruxelles

Genre - Belge tradi

Atmosphère - Festive

Addition - Plats entre 17 et 26 euros

Téléphone - 02 346 43 35.

Sur le web - lesbrassins.be/fr

Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

C’était la mort dans l’âme qu’on avait appris la fermeture des Brassins, établissement bruxellois plein de charme. Avec ses horaires plutôt tardifs, l’endroit se prêtait aux discussions animées de fin de soirée et aux débats enflammés menés dans la foulée d’une séance de cinéma.

Situé dans la rue Keyenveld qui a vu naître Audrey Hepburn, il possédait une atmosphère proche des « bruin cafés » amstellodamois autrefois patinés à la fumée de cigarette. Autant dire que lorsqu’on a été informé du retour du chef Jean Callens, connu pour le Callens Café et plus récemment L’Epicerie Nomad (localisée à deux pas des Brassins), on s’est réjoui.

Et on avait raison de le faire, comme nous l’a prouvé une visite sur place en soirée. Premier constat : le décor d’estaminet-taverne opère toujours avec efficacité. Entre plaques émaillées des publicités de bières et plafond rustique, l’ambiance est celle d’un Bruxelles convivial en diable. La carte s’inscrit pleinement dans cet esprit de bistro traditionnel : soupe à l’oignon, carbonnades, onglet à la gueuze, américain frites, voire saucisse stoemp – un programme qui connaît un retour en grâce ces derniers temps.

Mousse sur mousse

Côté boissons, on oublie la carte des vins sans imagination pour se tourner vers celle des bières nettement plus intéressante – XX Bitter, saison Tanteke ou Berliner Weisse signée par la Brasserie de la Mule.

En entrée, la mousse de jambon, servie à bonne température, est proposée avec deux toasts, deux sauces (cocktails et herbes) ainsi qu’un peu de salade. Le goût intense de jambon et la texture impressionnent.

En plat, le vol-au-vent de poulet reine (facturé à un très raisonnable 19,50 euros au regard de la qualité) séduit davantage. La volaille est tendre et juteuse, comme cuite à basse température. La pâte feuilletée, réduite ici à un rectangle, n’empiète pas sur la dégustation. On se régale. La seule déception vient des frites – qui arrivent à table dans une barquette de friterie, une bonne idée – car la texture manque clairement de croustillant et elles évoquent davantage une purée déclinée sous forme de bâtonnets.

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