Avec son frère Steven, il fait partie de la deuxième génération à la tête de l’entreprise familiale belge Marie Méro. A travers la collection de cet automne, il revient sur les cinq décennies passées de la maison de mode.
Comment le label a-t-il évolué depuis ses débuts en 1971?
Il y a cinquante ans, mon père a lancé son entreprise, qui a été baptisée Rosie’s trois ans plus tard. En 2006, ce nom a été remplacé par Marie Méro et petit à petit, c’est devenu la marque établie que nous connaissons aujourd’hui. A partir des années 2000, la conception des collections s’est aussi professionnalisée. En outre, ces trois dernières années, nous y avons insufflé davantage de nouveauté. Même si la mode évolue en permanence, on voit toujours les tendances du passé revenir, finalement.
Pour la collection de cet automne, vous avez plongé dans vos archives.
Pour nos 50 ans, nous lançons l’Icon Dress, basée sur une robe des années 80. Avec nos stylistes, nous nous sommes inspirés de photos, articles et prospectus des dernières décennies. Nous avons redonné vie à cette pièce iconique en tenant compte des composantes actuelles, tout en gardant les références au passé. La collection comprend tant des couleurs pastel chaudes que des tons fluo. Le cuir éco, le jeans, les imprimés fleuris et animaliers, notamment, sont des éléments qui reviennent.
Qu’est-ce qui vous rend le plus fier, quand vous regardez en arrière le parcours de Marie Méro?
« Je n’aurais jamais imaginé arriver jusqu’ici. Voilà pourquoi ce sont l’évolution et le développement que Steven et moi avons pu apporter en tant que deuxième génération qui me rendent le plus fier. En partant d’une petite entreprise de quelques personnes, nous avons grandi pour devenir un label qui est vendu dans plus de 250 boutiques multimarques, au Benelux, au Royaume Uni et en Irlande. »
mariemero.be
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