Le langage stylistique, particulièrement dynamique et caractéristique des dernières productions Ford profite également à la Fiesta. Au menu : des flancs musclés, des arêtes anguleuses et une large calandre trapézoïdale béante. Dans l’habitacle, Ford joue également la carte du design novateur avec une console centrale courbe et son pavé numérique inspiré du monde de la téléphonie mobile. Le plastique moussé utilisé pour habiller le sommet du tableau de bord séduit aussi par son excellente qualité. Les autres plastiques, plus durs, n’égalent cependant pas les mêmes standards. L’ensemble reste globalement soigné pour ce segment. Histoire d’égayer l’habitacle, on notera également la possibilité d’opter pour des couleurs (sièges et dessus du tableau de bord) différentes. Toujours dans l’habitacle, on soulignera l’excellente position de conduite et la présence de nombreux espaces de rangement. Par rapport à la précédente génération, la nouvelle Fiesta grandit peu : plus 3 cm en longueur et en largeur. L’habitabilité aux places arrière n’est pas royale, mais elle sera suffisante pour deux adultes. Le coffre atteint un honorable volume de 295 l et possède des crochets permettant d’arrimer son shopping. Côté modularité, avec juste un dossier rabattable 1/3-2/3 et une assise non fractionnable ne permettant pas d’obtenir un plancher plat, la Fiesta se contente, en revanche, du service minimum.

Sur la route, la petite Ford révèle un agrément de conduite insoupçonné. Le filtrage des irrégularités de la chaussée et l’insonorisation soignée participant à l’excellent confort global. Malgré ce niveau de confort élevé, la Fiesta n’en reste pas moins pétillante et efficace lorsque le rythme s’accélère. Côté mécanique, Ford reprend quasiment à l’identique les motorisations de la précédente génération. En essence, on retrouve un 1.25 l de 60 ou 82 chevaux, un 1.4 l de 96 chevaux et, prochainement, un 1.6 l de 120 chevaux. Côté diesel, la Fiesta est à nouveau disponible avec les deux blocs d’origine PSA : un 1.4 l de 68 chevaux et un 1.6l de 90 chevaux.

A noter : une version ECOnetic n’émettant que 98 g de CO2/km (niveau fiscalement très intéressant !) est prévue prochainement.

+

Confort et insonorisation soignés

Position de conduite

Comportement dynamique plaisant

–

Direction un peu trop vive

Absence de poignée de maintien

pour les passagers

Moteurs ne répondant qu’à la norme

de dépollution Euro IV

Jean-François Christiaens