La street food du Wolf, des recettes de la Meute à dévorer

Le wolf, repaire pour tout foodies bruxellois © DR

C’était fin 2019. L’ancienne banque CGER, complétement transformée ouvrait ses portes. L’un des premier Food Court débarquait Rue du Fossé aux Loups à Bruxelles. Regroupant 17 restaurants de tout bord et une microbrasserie, l’endroit allait rapidement s’imposer dans les cœurs des foodies bruxellois. Plongée en plein cœur de la Meute…

Il est encore tout chaud, à peine sorti de chez l’imprimeur, le livre Street Food By Wolf  vient de paraitre. Il nous fait plonger dans les coulisses de la Meute du Wolf. Mais pas que: on part aussi à la rencontre des chefs les plus inventifs de Bruxelles qui la compose. De La Piola Pizza à My Tannour, de Toukoul à Dierendonck, c’est un véritable tour du monde culinaire qui nous est offert. Et puis, on découvre l’aventure un peu folle qui a donné naissance au food market qui fait bouger le centre-ville de Bruxelles.

Pour Thierry Goor, à la tête du projet, ouvrir le Wolf, c’était un rêve qui se réalisait. Au moment de visiter le lieu c’est le coup de cœur immédiat. « Quand je pénètre dans la salle des guichets de l’ancienne Banque CGER. C’est le choc! L’espace est à couper le souffle. L’imposante verrière ainsi que la vingtaine de guichets figés dans le temps n’attendent qu’une étincelle pour se réveiller et s’ouvrir à une nouvelle vie. » raconte-t-il

Ni d’une ni deux, il se lance le pari fou d’ouvrir un food-court. « Depuis des années, une maxime guide ma vie: «Ne jamais faire de compromis avec ses rêves ». Et des rêves, j’en ai beaucoup. L’un d’eux était de créer un food market en plein cœur de Bruxelles. Le terrain de jeu s’offrait à moi, comme une évidence » explique-t-il.

« Depuis des années, une maxime guide ma vie: «Ne jamais faire de compromis avec ses rêves ».

Thierry Goor

Un défi de taille

Si le lieu à su séduire Thierry Goor, il n’en demeure qu’il est resté dans son jus. Et c’est un chantier titanesque qui l’attend. Plus de 2600 m2 à aménager avec une énorme verrière et les guichets d’époque. Et c’est l’architecte touche-à-tout Lionel Jadot qui relèvera le défi.

Pour lui, c’est un véritable terrain de jeu dans lequel il s’efforce d’insuffler une âme. «L’uniformisation n’est pas mon fort, ce n’est pas ce qui me motive ou m’inspire. J’aime qu’on sente qu’il y a eu plusieurs passages, plusieurs personnes qui ont travaillé sur le projet, pour que ce soit un fil d’histoires avec plusieurs couches. Les lieux qui ont de l’atmosphère sont toujours ceux qui ont été imaginés par plusieurs personnes, pour qu’il y ait plusieurs lectures possibles.» confie-t-il.

Mais le défi ne s’arrête pas là. En accord avec son temps, le Wolf se veut responsable. Ainsi son intérieur est majoritairement fait de matériaux récupérés, chinés ça et là. D’autres éléments ont été transformé et quand la récup’ n’était plus possible, c’est vers des designers belges que l’architecte s’est alors tournée. Ainsi, les chaises ont été réalisées en étroite collaboration avec le studio de création belge J&J par exemple.

Le pouvoir de la meute

Mais au final, ce qui ressort peut-être le plus au fil des pages de ce livre c’est le désir profond de mettre en avant et de proposer une cuisine du monde. Une cuisine de partage et de convivialité où l’on se pose, le temps d’une soirée, sur ces grandes tables communes.

Au-delà de nous partager les recettes de ses chefs, « Street-food by Wolf » met également en avant les restaurateurs qui se sont lancés dans cette folle aventure. Leurs parcours et leurs histoire s’y entremêlent.

« Street-Food by Wolf » c’est 57 recettes de chefs mais c’est aussi toute l’histoire de ce projet légèrement déjanté qui a su convaincre le palais des bruxellois.

Notre sélection de recettes

  1. Le sandwich au pulled pork de Dierendonck
  2. Le bœuf sauce Awaze du Toukoul
  3. La poutine des Super Filles du Tram

Street Food by Wolf, de Thierry Goor. 192 pages, 22.95 euros. Editions Racine

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