Pourquoi l’ouverture d’Uniqlo à Bruxelles fait tant parler

La marque japonaise Uniqlo possédait déjà deux boutiques à Anvers, depuis fin 2015. La voici qui ouvre aujourd’hui ses portes à Bruxelles. Pourquoi ce label, réputé pour ses doudounes, pulls en cachemire et denims, suscite-t-il autant l’engouement? Réponse, en cinq temps.
Environ 1500 m2, répartis sur deux étages, avec des collections pour Femmes, Hommes et Enfants. Uniqlo vient d’ouvrir ses portes ce jeudi 19 octobre en plein coeur de Bruxelles. C’est sur la place de la Monnaie, dans le centre commercial rénové The Mint, que l’enseigne japonaise a inauguré sa troisième boutique belge. Deux autres concept stores existent déjà du côté d’Anvers, depuis deux ans. Pourquoi cette ouverture fait-elle tant le buzz? Réponses en cinq temps.
1. Ses basiques devenus hits
Dans le royaume de la fast fashion, Uniqlo tire son épingle du jeu avec des collections faciles à porter. Ici, on joue la carte du classique et du casual, qui se décline en mille et une teintes. Une philosophie baptisée lifewear par la marque nipponne, qui privilégie la simplicité, la longévité et la qualité. A force, ses basiques sont devenus des hits. C’est notamment le cas de ses pulls 100 % cachemire ou mérinos extra fin, disponibles en 15 couleurs.
A pointer également: ses doudounes légères comme l’air et fabriquées sans couture, pour éviter que l’air ne s’infiltre. Ou encore sa gamme Heattech, dont les tee-shirts et leggings gardent la chaleur, avec leur matière stretch à l’effet seconde peau. Le tout à des prix forcément attractifs, comptez moins de 50 euros pour une veste matelassée.
2. Son denim japonais
Mention spéciale également pour les denims du label, pensés et réalisés en collaboration avec la manufacture Kaihara Denim. Ici aussi, la marque consacre du temps et des efforts pour améliorer chaque saison la qualité de ses pantalons, qui se doivent d’être confortables et soignés au niveau des finitions.
3. Ses collaborations fashion
Tout comme l’ont initié H&M et La Redoute depuis de nombreuses années, Uniqlo s’allie depuis quelques saisons avec des créateurs de mode reconnus pour leur expertise et leur créativité. C’est notamment le cas de J.W. Anderson, de Christophe Lemaire (ancien directeur artistique d’Hermès), ou de l’ex-top model française et créatrice Inès de la Fressange. Là, ces lignes capsules se démarquent par un style légèrement plus pointu que ce que la marque a l’habitude de faire.
4. Ses ambassadeurs du cru
Autre élément qui participe à créer le buzz autour de cette ouverture bruxelloise? La marque s’est adjoint les services de cinq ambassadeurs du coin, qui se démarquent par leur parcours. Il y a Nancy Eissaoui, co-fondatrice du concept-store bio, des chambres et du resto healthy Chyl, l’artiste Cash, l’athlète olympique Anne Zagré, le DJ et producteur Lefto et Sophie Lauwers, à la tête des expos de Bozar. Autant de personnalités qui se chargent de relayer l’info auprès de leur propre communauté.
5. Sa rareté hautement désirable
Un pincipe qui était valable pour Abercrombie et Fitch, il y a un temps: quand il fallait courir aux States, pour obtenir un sweat marqué des lettres A&F, forcément, cela attisait le désir, l’envie de faire partie du club des privilégiés. Pour Uniqlo, c’est un peu pareil aussi. La griffe, propriété du puissant groupe Fast Retailing, existe depuis 1984, mais n’est présente à Paris que depuis 2007. Désormais, il ne faudra plus courir jusqu’à la Ville Lumière ou à Anvers, pour refaire son stock de cachemires ou sous-vêtements thermiques. De là à la rendre moins attractive? Rien n’est moins sûr…
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